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Le 57 AV des Frères Lumière Lyon 8 eme: Des Lumière à Paul Bocuse en passant par David Hosansky.
Au 57 de l’Avenue des Frères Lumières à Lyon, anciennement rue Royale puis rue du Montplaisir, un hôtel particulier art nouveau construit par l’architecte Tony Blein sur commande de Antoine Lumière pour ses enfants. Ses deux fils Louis et Auguste, les deux inventeurs du cinéma (projection publique) sous l’égide de leur père, ont tout deux habité avec leurs épouses respectives qui étaient également deux soeurs, Marguerite et Rose Winkler. Puis ce fut la cadette des enfants Lumière France et son mari, un autre Winkler, Charles, qui furent les hôtes de l’Hôtel particulier. Cette demeure sur deux étages est sur le modèle du somptueux château édifié pour et par Antoine Lumière non loin de là .
La Maison de la Prairie de l’Ecole des Roches
La Maison de la Prairie a été édifiée en 1925 par l’architecte Henri JACQUELIN sur la décision de Gaston Breton « grand argentier « de l’Ecole des Roches » au sein de son conseil d’administration.
Maisons du Coteau et des Sablons: Gémellité et histoire commune.
L’ensemble Coteau /Sablons a été construit en 1902 par L’architecte M. Rabier. Il semble que cela soit l’architecte parisien Michel Rabier à qui on attribue aussi le 87, Boulevard de la Villette, édifié en 1900 et détruit aujourd’hui. L’ensemble a été traité avec les canons de l’architecture italienne. Cet immeuble jumeau de l’Ecole des Roches divisé en deux Maisons, le Coteau à gauche et les Sablons à droite , accueille ses tous premiers élèves à la rentrée d’octobre 1902. Une spécificité de l’Ecole des Roches… elle est constituée de Maisons, en plus des bâtiments « collectifs »..
Le Vallon, Les Pins, Les Sablons… les Maisons de l’Ecole des Roches dessinées au début du 20 eme siècle par le professeur de dessin Monsieur Dupiré.
Ces dessins qui ont servi à éditer confidentiellement ces cartes postales sont signés « Dupiré ». Ce nom est celui du premier professeur de dessin exerçant au tout début de la création de l’Ecole des Roches et engagé directement sur le bord de la nationale, face au parc de plusieurs dizaines d’hectares de l’Ecole , par Edmond Demolins lui même , le créateur des « Roches ». Sa rencontre « ouverte, singulière et cordiale » comme l’était son créateur et à l’image de l' »essence » de l’Ecole, est retranscrite page 82 du livre du centenaire ( Pour voir cliquer ici ) . M. Dupiré est resté 40 ans à l’Ecole des Roches . Ces cartes reproduisant ces dessins semblent dater d’avant 1914 au regard de la petite taille des arbres devant la maison des Pins et l’absence du chemin et de la Maison de la Colline construite dans les années 1920.
L’Ecole des Roches de 1899-au début des années 1970
Cet ouvrage édité à un nombre d’exemplaires confidentiel donne un condensé de l’aventure des « Roches » pour ses créateurs , ses professeurs et ses élèves . Peu connue du grand public dans la réalité de son histoire et du caractère exceptionnel de son mode de fonctionnement, cet ouvrage édité en 2001 pour le centenaire de l’Ecole des Roches en 1999 en est le témoignage synthétique. L’existence de ce document historique est née de l’initiative du président des anciens élèves de l’époque, décédé cette année (2019) , Domique Remont, dont les maisons, la Guiche et les Sablons ont été les siennes durant les 10 ans passés à l’Ecole des Roches à Verneuil sur Avre dans le département de l’Eure en Normandie .
C’est ce même Dominique Remont qui a fait planté en juin 1999, lors de la fête annuelle de L’Ecole des Roches, un chêne face au bâtiment des classes, le « BAT » pour les actuels et anciens élèves, construit en 1961. Ce chêne de petite taille a échappé à la « fameuse » tempête du 25 décembre 1999 qui a fait tomber tous les pins centenaires plantés à la création de l’Ecole dans cette allée qui déservait la maison portant leur nom: La maison des Pins. Ce chêne en 2019, vingt ans après et au moment du décès de celui à l’initiative de sa mise en terre, a fière allure et devrait pouvoir fêter le prochain centenaire de l’Ecole des Roches en 2099. C’est en tout cas sa mission pour faire le lien entre les anciens et les futurs élèves de l’Ecole des Roches. Comme l’avait voulu Dominique Remont.
Pour consulter le livre du centenaire cliquez ici
Sacré Coeur de Gentilly lié à la Cité Universitaire Internationale de Paris
L’église du Sacré-Cœur de Gentilly est située en bordure du boulevard périphérique entre la porte d’Orléans et d’Italie, bien qu’il y’ait une sortie Gentilly. Son clocher avec ses anges aux ailes déployées interpellent quand l’on emprunte le boulevard périphérique sud de Paris. Son histoire est liée à la création de la Cité Universitaire de Paris qui voit le jour en 1920 et se concrétise avec la Fondation Emile et Louise Deutsch de la Meurthe qui finance les premières maisons pour accueillir les futurs étudiants en 1925.
Le 56 rue Jacob Paris 6 eme arrondissement: du 24 , en passant par l’Hôtel d’York, pour finir en 56…..
Cet immeuble du 56 rue Jacob qui fut le siège de la société d’édition Firmin-Didot dès 1810 a été concomitamment le siège de la Science Sociale, revue crée en 1885 par Edmond Demolins avant de créer en 1899 à Verneuil sur Avre, sur la commune de Pullay en Normandie, l’Ecole des Roches . Le lien réel entre les deux éditeurs se matérialisant par cette domiciliation de l’un chez l’autre mais également dans la présence de Alfred Firmin-Didot dans le groupe de la petite dizaine de membres fondateurs de la société créatrice de l’Ecole des Roches. Son château dans l’Eure et la présence de l’imprimerie Firmin-Didot dans le département n’étant qu’un élément supplémentaire.
Puis devenu le 56 après avoir été le 24 mais aussi à partir de 1779 , l’Hôtel d’York. C’est à cette adresse que fut précisément signé le traité d’indépendance des Etats unis le 5 septembre 1783 entre Benjamin Franklin, John Jay, John Adams représentants de la fédérations et David Hartley, parlementaire anglais et représentant du Roi d’Angleterre Georges III. David Hartley résidait précisément dans cet Hôtel d’York pour mener à bien sa mission en ce mois de septembre 1783. Franklin Roosevelt refusant de signer sur le sol Anglais le traité dit « de Paris » que matérialisait juridiquement le 44 rue Jacob, adresse de l’ambassade d’Angleterre à cette époque, le rendez-vous historique de signature eut lieu au 56. Ce qui fait de cet immeuble, du 56 rue Jacob du 6 eme arrondissement de Paris, le point de départ de l’histoire de l’indépendance des Etats Unis d’Amérique. Pour en savoir plus sur l’historique de l’immeuble cliquez ici